Portrait : Ludivine SEMBEIL

06.03.2023

Ludivine SEMBEIL, 43 ans

Directrice Adjointe, l’Entrepôt du bricolage* Draguignan

« Gravir les échelons en se donnant les moyens de croire en sa valeur »

Après un BTS communication des entreprises, Ludivine commence dans le commerce. Elle travaille dans le prêt à porter où elle gravit les échelons : vendeuse, première vendeuse, responsable de vente et responsable de magasin. Changement de domaine, elle entre dans une agence de location de voitures. Pendant 10 ans elle est tout d’abord chargée de clientèle, puis responsable d’agence. Avec l’arrivée de jumeaux, elle fait une « pause » de quelques années. Un déménagement plus tard, elle est chef de secteur dans une enseigne de bricolage. Une envie de soleil et la famille vient tenter l’aventure dans le Var où Ludivine est recrutée par la SIMC, au poste de manager service au magasin EDB* Draguignan. Depuis juin 2022, elle en est devenue la directrice adjointe.

* l’Entrepôt du Bricolage (EDB) est une des enseignes du groupe SIMC

En cette semaine du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, nous lui avons posé quelques questions 💬

Plus « petite », vous rêviez de faire quel métier ?

Infirmière ! En commençant à travailler en parallèle de mes études, j’ai profité d’une opportunité qui s’est offerte en fin de BTS et je n’ai pas suivi cette première envie.

Quelles compétences avez-vous développées au cours de votre vie professionnelle ?

De la rigueur, de l’organisation et des qualités relationnelles. Adapter le bon discours pour passer au mieux ses messages, que ce soit auprès de collègues, de la direction, des clients.

Que vous apporte votre métier au quotidien ?

Un sentiment de satisfaction de venir au magasin tous les jours. C’est enrichissant de travailler avec les 70 collaborateurs du magasin qui vous apportent autant de personnalités et d’expérience. C’est aussi un épanouissement de participer à un projet d’entreprise, de la faire progresser en y mettant sa patte.

Suivez vos envies, n’ayez pas peur d’être jugée, de ne pas y arrivez parce que vous êtes une femme.

Au travers de la journée internationale des droits des femmes, que voudriez-vous voir progresser ?

Avoir la même reconnaissance professionnelle et salariale, c’est un tout. On a souvent le sentiment que les femmes doivent prouver plus que les hommes. On doit les laisser s’exprimer. Ça va de mieux en mieux – j’en suis la preuve, ça doit être partout pareil.

Un dernier mot adressé aux jeunes filles ?  

S’il y a quelque chose qui t’intéresse, fonces. Il ne faut pas avoir de regrets : peu importe le métier, et les obstacles, fais-toi confiance.

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